Intervention de Sébastien Pietrasanta

Réunion du 18 mai 2016 à 16h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Pietrasanta, rapporteur :

On a l'impression que les structures existent, mais qu'il y en a peut-être trop.

Ainsi, Hermès a été installée par la direction du renseignement militaire (DRM) et par la DGSE, Allat par la DGSI. Mais Allat ne traite que de quelques individus du haut du spectre – elle obtient d'ailleurs des résultats significatifs. Cela pose le problème de l'interconnexion des fichiers.

De même, avec l'EMOPT et l'UCLAT, n'a-t-on pas superposé deux structures chargées à peu près de la même mission ? Est-ce parce que l'UCLAT était mal positionnée au sein de la direction générale de la police nationale (DGPN) que l'on a créé l'EMOPT, rattaché au ministère de l'intérieur ? Pourtant, lorsque l'on interroge les services de renseignement du premier cercle qui ne dépendent pas du ministère de l'intérieur, on s'aperçoit qu'ils ne connaissent même pas l'existence de l'EMOPT, et encore moins celle du FSPRT ! Ils n'y ont pas intérêt, me direz-vous.

Mais pourquoi n'assureriez-vous pas cette mission de coordination et de connexion entre les fichiers ? N'est-ce pas votre rôle de coordonnateur ? Ne pourriez-vous constituer une véritable organisation autonome ? Combien de membres votre équipe compte-t-elle ?

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