L'EMOPT n'a pas d'existence juridique : cette structure a été conçue et créée à partir de l'apport de différents services qui concourent à la lutte contre le terrorisme au sein du ministère de l'intérieur. Il s'agit d'un état-major placé auprès du ministre lui-même, rattaché à son cabinet, et dont le « secrétariat » est assuré par l'UCLAT, si je puis m'exprimer ainsi sans manquer de respect à celle-ci. De l'extérieur, on peut effectivement se demander si les deux structures ne sont pas concurrentes. En réalité, le mérite de l'EMOPT est d'avoir permis d'asseoir tout le monde autour d'une même table, et ce au sein du ministère de l'intérieur. Reste la coordination des services en dehors de celui-ci.