Dès lors que nous avons été frappés, il faut dire que nous n'avons pas été bons. Mais nous n'avons pas été frappés entre 1996 et 2012.
La menace a changé, je l'ai montré, et nous avons pris une série de mesures en conséquence.
Pour lutter contre le terrorisme, la mutualisation des données doit être la norme, et non l'exception, et il faut échanger en temps réel, car le temps joue toujours contre nous. C'est le choix qu'ont fait certains pays au lendemain du 11 septembre 2001. Entre le 11 septembre, les attentats de 2004-2005 en Espagne et au Royaume-Uni et l'année 2012, il n'y a pas eu beaucoup de réformes de structure en France pour créer, comme aux États-Unis, un super-pôle contre-terroriste. Nous avons choisi de maintenir des structures qui avaient chacune leur raison d'être, leur spécialisation, leurs moyens et leurs approches spécifiques. C'est aujourd'hui mon rôle de les amener à exploiter les outils techniques qui ont été développés au service de la communauté.