Si vous pouviez accroître vos prérogatives, en quel sens le feriez-vous ? Quel devrait être selon vous, idéalement, le rôle du coordonnateur français du renseignement ?
J'ai critiqué le nombre déjà élevé de structures existantes, mais il me semble que nous manquons d'un équivalent de l'OCAM belge (Organe de coordination pour l'analyse de la menace). Depuis 1995, le niveau du plan Vigipirate n'a pas été abaissé, car le pouvoir politique ne peut prendre la responsabilité de le faire – on assiste au même phénomène s'agissant de l'état d'urgence, mais c'est un autre débat. Le coordonnateur, qui centralise toutes les informations, ne devrait-il pas formuler des préconisations en la matière ? Cela ne permettrait-il pas de dépolitiser la décision ?