Intervention de Pascal Pacaut

Réunion du 18 janvier 2017 à 11h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Pascal Pacaut, directeur du département Asie de l'Agence française de développement (AFD :

La réduction des ressources freine effectivement le dialogue avec les bailleurs de fonds institutionnels, et la tendance n'est pas de faire appel à des financements extérieurs pour la compenser. Ainsi, le projet de ligne de métro envisagé depuis quelques années n'a plus le même degré de priorité depuis que les ressources budgétaires ont baissé. En Asie, de manière générale, nous entretenons un partenariat très fort avec la Banque asiatique de développement, qui nous a beaucoup aidés à nous réimplanter et à créer un réseau, ainsi qu'avec la Banque mondiale. Nos relations sont un peu plus rares avec la Banque européenne d'investissements (BEI) et avec la KfW, alors que nous travaillons très bien ensemble, en Afrique et dans les pays du pourtour méditerranéen. Avec l'Agence japonaise de coopération internationale – Japanese International Cooperation Agency (JICA) –, nous partageons des réflexions bien davantage que des financements de projets, car la JICA, étroitement liée aux entreprises japonaises, a un programme de diplomatie économique très élaboré qui rend la coopération avec elle difficile.

Rien n'est véritablement engagé dans le secteur agricole. Les échanges sont malaisés car dans toute discussion nos interlocuteurs techniques se mettent en retrait, indiquant très vite qu'à partir de ce moment c'est le ministre des finances qui doit décider. Disons que l'Azerbaïdjan est gouverné de manière un peu centralisée… Par ailleurs, les réactions sont faibles quand on évoque l'aménagement du territoire, le développement ou l'appui aux catégories sociales défavorisées.

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