Dès l'origine, la France a essayé de négocier un accord intergouvernemental pour officialiser la présence et les modalités d'intervention de l'AFD en Azerbaïdjan mais, à la suite du refroidissement sensible des relations entre les deux pays provoqué par le vote de la loi Boyer, cela ne s'est pas fait. L'ambassade d'Azerbaïdjan à Paris nous demande régulièrement quel cadre juridique nous serait nécessaire mais nos propositions renouvelées sur l'accord intergouvernemental ne trouvent pas vraiment d'écho. Bien que ce ne soit pas une situation idéale, il nous est arrivé de monter et de financer un premier projet dans d'autres pays sans l'ombrelle juridique d'un accord inter-gouvernemental officialisant notre présence. Mais notre objectif est qu'après quelques années, quand nous sommes bien établis dans un pays, nous disposions d'un cadre juridique sûr pour travailler dans de bonnes conditions.