Merci, monsieur le ministre, pour ce compte rendu qui montre que les choses avancent au niveau européen.
J'aimerais d'abord étendre la question de Benoît Hamon à la Jordanie, qui a beaucoup fait, depuis très longtemps et souvent seule, pour accueillir les réfugiés syriens. La solidarité européenne envers les pays proches est essentielle.
Je reprendrai ensuite à mon compte la question liminaire d'Élisabeth Guigou sur l'avenir d'une politique d'asile commune au niveau européen. Répondre à l'urgence, c'est important, mais il faut aussi agir dans la durée, qu'il s'agisse des critères d'admission, des garde-frontières – sur ce point, on progresse, apparemment, et c'est heureux – ou de la juste répartition des réfugiés. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur les discussions qui ont eu lieu à ce sujet, puisqu'il en est question dans les conclusions du Conseil ? On se souvient des difficultés que la première proposition de la Commission sur la répartition a posées avec certains, notamment la Hongrie. Ces pays ont-ils donné leur accord pour aller plus loin ?
Enfin, quel a été l'écho de la proposition, formulée par le Président de la République, d'une conférence internationale sur les migrations ?