Par vos propos forts clairs, vous avez répondu, monsieur le ministre, à l'essentiel de nos préoccupations.
Vous avez présenté les quatre axes majeurs qui guident l'action de la France pour cette rencontre de la « dernière chance » à Nairobi. Je voudrais pour ma part insister sur celui du développement, car c'est un levier majeur pour mieux traiter de la question des migrations. Or le développement a été jusqu'à présent insuffisamment pris en compte dans les négociations commerciales, et nous payons le prix aujourd'hui de cette déconnexion entre le politique et l'économique.
Vous avez fait allusion au rôle de la France et de l'Allemagne dans les négociations du traité transatlantique. L'Allemagne partage-t-elle la position de fermeté de la France et faut-il en attendre un effet d'entraînement sur les positions de nos partenaires européens ?
Enfin, vous avez présenté les différentes hypothèses quant à l'issue de cette négociation. Aucune n'est privilégiée, mais aucune n'est exclue, également ?