Nous avons bien évidemment réagi aux attentats du 7 janvier 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo ainsi qu'à la demande des autorités d'amplifier et de rendre plus cohérente l'action de notre service. Cela s'est traduit par notre participation à de nombreux dispositifs, une coordination renforcée entre nous et la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) par le biais d'une cellule appelée « Allât », placée auprès de la DGSI, et la création de l'état-major opérationnel de prévention du terrorisme (EMOPT), au sein duquel j'ai placé un commissaire. Je précise que, sur les 870 fonctionnaires de notre direction, le corps des commissaires est représenté par seize personnes. C'est un ratio à retenir, compte tenu des volumes d'emploi des autres directions. Nous avons contribué à la création et à l'animation du fichier de traitement des signalés pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Nous avons créé une plateforme spécialisée en vue du recueil et du suivi des signalements de radicalisation : elle a réceptionné les signalements téléphoniques effectués par les particuliers via un numéro vert.