Avant janvier 2015, Saïd Kouachi et Salim Benghalem – qui figure dans le « top 10 » des représentants français combattant dans les rangs islamistes dans la zone irako-syrienne – avaient été placés sous surveillance en 2011. Ce sont des individus qui nous avaient semblés intéressants parce qu'ils fréquentaient des mosquées ainsi que des noyaux d'individus pouvant présenter un jour une certaine dangerosité. Saïd Kouachi et Salim Benghalem sont partis en 2011 pour le sultanat d'Oman, ce qui nous a intrigués car cela leur permettait de se rendre ensuite au Yémen, ce qu'ils n'ont pas dû manquer de faire. Saïd Kouachi en est revenu quelques semaines plus tard. Il a fait l'objet en 2011 d'une interception de sécurité qui n'a rien apporté d'intéressant. Salim Benghalem est quant à lui resté sur zone. La surveillance de Saïd Kouachi a repris en février 2014.