Nous avons des relations assez étroites avec l'administration pénitentiaire : elles ne datent pas d'hier mais elles ont été réactivées. Elles concernent le suivi de certains détenus et les signalements qui peuvent nous être communiqués. Nous avons aussi établi des liens entre certains individus qui sont hors de prison et d'autres qui y sont enfermés. J'ai toujours pensé – et continuerai à penser encore longtemps – que les premiers terroristes sur lesquels on doit travailler sont ceux que l'on détient. La question que vous posez en est une démonstration flagrante. Nous faisons des réunions de sensibilisation…