Madame la ministre, comme vous venez de l'indiquer, hier, a été inauguré le premier centre métropolitain du service militaire volontaire, dispositif auquel j'adhère à 100 % pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, il a fait ses preuves dans les départements ultramarins.
Ensuite, dans la boîte à outils pour lutter contre le chômage des jeunes, il a toute sa place : il permet à une catégorie de jeunes très éloignés de l'emploi de bénéficier d'une proposition de formation et d'insertion sociale et professionnelle de qualité, qui leur permettra d'aborder leur vie personnelle et active avec plus d'atouts.
Enfin, nous savons qu'il n'y a pas de solutions miracle pour régler les difficultés de ces jeunes en matière d'emploi. Les prendre par la main est indispensable. Le SMV en est une bonne illustration. Ils auront toutefois encore besoin d'être guidés à l'issue de leur service afin de ne pas en perdre les bénéfices : un accompagnement spécifique post-SMV sera nécessaire à court et moyen termes. Pouvez-vous nous apporter des précisions à ce propos, madame la ministre ?