Intervention de Frédéric Reiss

Réunion du 2 octobre 2014 à 9h00
Commission d'enquête chargée d'étudier les difficultés du monde associatif dans la période de crise actuelle, de proposeer des réponses concrètes et d'avenir pour que les associations puissent assurer leurs missions, maintenir et développer les emplois liés à leurs activités, rayonner dans la vie locale et citoyenne et conforter le

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je vous remercie, monsieur le président, d'avoir organisé cette très intéressante table ronde. Nous partageons l'inquiétude qui a été exprimée quant à la diminution du mécénat et de l'argent public disponible pour les associations. Il faudra donc trouver des modes de financement alternatifs. Les différentes interventions ont toutefois révélé la difficulté de l'exercice. Les banques, en particulier, ont des attentes croissantes en matière de couverture des risques.

Vous avez évoqué, monsieur Sautter, le mécanisme de la garantie, qui permet de lever 8 euros en investissant 1 euro. Dans ma circonscription, Initiative Alsace du Nord, qui fait partie du réseau Initiative France, accorde des prêts d'honneur aux créateurs et aux repreneurs d'entreprise. Les proportions sont équivalentes à celles que vous avez citées : 1 euro de prêt permet de lever 7,5 euros auprès des banques. Cet effet de levier est très intéressant, mais fonctionne dans un cadre bien précis. Compte tenu de la forte synergie qui existe entre vie économique et vie associative, peut-on imaginer une extension, voire une généralisation de ce mécanisme pour le financement du monde associatif ? Quelles sont les éventuelles limites de l'exercice ? Le problème pour les associations telles qu'Initiative Alsace du Nord est moins d'accorder des prêts et de faire jouer l'effet de levier que de trouver des crédits pour financer leur propre fonctionnement, au-delà des aides du conseil régional.

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