Pour en revenir à la préparation de la COP21, je souhaite que l'on aborde la question des réfugiés climatiques dans un esprit de solidarité internationale puisque, dans le respect des droits fondamentaux inaliénables, les États ont le devoir de protéger les individus vulnérables. Dans sa résolution adoptée le 14 octobre dernier, le Parlement européen déplore que le statut de réfugié climatique ne soit pas encore reconnu. Mais les personnes les plus vulnérables sont celles qui ne peuvent se déplacer ; en définissant un tel statut, on pourrait négliger le sort de ceux qui risquent de mourir parce qu'ils n'ont pas eu les moyens de quitter leur pays. Mieux vaut agir par l'aide au développement, souvent oubliée en temps de crise économique, pour prévenir des situations intolérables.