S'agissant du mécanisme de relocalisation des réfugiés, lors de nos travaux au sein de la commission des affaires européennes, nous avons jugé inacceptable que 75 % des demandes d'asile soient concentrées sur cinq pays et estimé que la pondération des facteurs – PIB, taux de chômage, etc. – pris en compte dans la clé de répartition ne convenait pas. Où en sommes-nous sur cette question ? Quels sont les critères retenus aujourd'hui pour la relocalisation ?
Un récent rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les politiques migratoires en Europe et hors d'Europe met l'accent sur les grandes difficultés qu'éprouvent les migrants à s'insérer, compte tenu notamment de leur niveau de qualification. Quelles mesures la France et l'Union européenne entendent-elles prendre en termes de politiques transversales visant à faciliter l'intégration de ces populations ?