J'aurais aimé m'étendre brièvement sur nos perspectives de prévention, justement propres à traiter une partie du problème des arrêts de travail.
Nous avons demandé à l'IRCEM, avec un panel de plus de 3 000 entreprises, d'analyser le volume des arrêts de travail enregistrés par type de structures d'emploi et, surtout, en fonction de leur évolution dans le temps.
Nous avons ainsi constaté une stabilisation du nombre d'arrêts de travail avec une tendance à sa diminution pour passer, en trois ans, de 2008 à 2011, de 57 % à 11 %. Le taux était de 23 % en 2010. Les actions de prévention, de formation et de sensibilisation des entreprises au problème de la santé au travail nous semblent essentielles.
Alors que le nombre de salariés du secteur est passé de 46 000 à 126 000 personnes en quatre ans, nous observons, à partir de 2010, une inversion du taux d'évolution du nombre d'arrêts de travail par rapport à celui des salariés qui avait augmenté au cours des trois années précédentes, et qui est descendu à 7,09 %. C'est évidemment un élément positif qui conforte nos orientations. Nous n'en tirons pas pour autant de conclusions hâtives mais allons poursuivre et affiner l'examen de la question.
La FESP est pilote d'un programme national, jusque-là porté par l'ANSP, pour le développement de la formation en alternance.