Intervention de Jean Debeaupuis

Réunion du 14 février 2013 à 9h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Jean Debeaupuis, directeur général de l'offre de soins, DGOS du ministère des affaires sociales et de la santé :

Oui. Les facteurs qui conduisent à cette situation sont assez connus.

Vous pointez un élément très spécifique, qui est pris en compte depuis de nombreuses années dans les établissements : la prévention et le suivi du risque infectieux. Or, grâce aux mesures de prévention déployées depuis les années 1980, les problèmes infectieux sont devenus exceptionnels, tant pour les personnels médicaux que non médicaux. En revanche, les risques physiques, les risques musculo-squelettiques liés au port de charges, à la manipulation des patients ou à diverses postures (marche, station debout, etc.) et les risques psychosociaux pèsent davantage sur les personnels moins qualifiés, que sont les agents des services hospitaliers ou les aides-soignants, que sur les infirmières et, a fortiori, sur les médecins.

L'approche du risque au travail est très spécifique pour le corps médical, mais il est difficile de dire qu'il est plus exposé que le personnel paramédical avec lequel il travaille.

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