Dans le Doubs, une papeterie ancienne devait être reprise par un industriel libanais très intéressé par le projet de centrale de cogénération biomasse de l'entreprise, mais il ne s'est trouvé aucune agence bancaire régionale pour consentir les prêts qui auraient permis, dans un premier temps, la reprise de l'activité. Si le projet a finalement pu aboutir, il y a deux ans, c'est grâce à l'intervention d'une banque libanaise relayée par HSBC, et la papeterie tourne à nouveau. Je regrette l'erreur d'appréciation du projet commise par les banques françaises et par la CDC ; l'analyse industrielle était fondée sur une perception fausse du projet, dont la modernité n'a pas été comprise.