Il existe un certain consensus entre économètres sur les 350 000 emplois créés. J'ai bien entendu votre discours sur la capacité à mesurer les effets sur l'emploi de la réduction du temps de travail sur la période 1996-2002, en distinguant le dispositif offensif « de Robien », la loi « Aubry 1 », dispositif proche du premier avec un taux de 6 %-7 %, et le dispositif « Aubry général » avec une dégradation à 3 %-4 %. Mais cela ne devrait-il tout de même aboutir, rapportée à la population active, à un volume supérieur de création d'emplois ?
Vous avez parlé ensuite de comparaisons internationales, de croissance, de coûts. Devons-nous comprendre que l'on ne peut plus mesurer après 2002, faute d'échantillons témoins, l'impact de la réduction du temps de travail ? Quelles méthodes permettraient de mesurer les effets du temps de travail sur le taux d'emploi ?