L'investissement a un impact à la fois sur la demande dont il constitue une composante avec la consommation et les exportations et sur l'offre, c'est un mécanisme économique de base. Ce mécanisme est grippé aujourd'hui. Je ne suis pas sûr qu'il faille plaider pour une relance de la consommation, cette dernière, sans être extraordinaire pour l'ensemble de la population, se tenant à peu près bien. Mon diagnostic est que c'est le sous-investissement qui pose aujourd'hui un problème de demande et va poser à terme un problème d'offre très important, surtout en termes de gammes de produits, c'est-à-dire indirectement de sensibilité de la demande au coût du travail, alors qu'un investissement stratégique permettrait d'y échapper.