Intervention de Barbara Romagnan

Réunion du 2 octobre 2014 à 10h45
Commission d'enquête relative à l'impact sociétal, social, économique et financier de la réduction progressive du temps de travail

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Romagnan, rapporteure :

On ne peut pas parler du coût des 35 heures indépendamment de la modération salariale, des baisses de cotisations, de la possibilité d'une plus grande flexibilité et d'une utilisation de l'appareil productif sur une durée plus longue.

Le coût pour les entreprises a été réduit grâce aux baisses de cotisations, il a donc été supporté par la collectivité. Mais dans la mesure où davantage de gens avaient un emploi sur la période considérée, les indemnisations chômage ont été moins importantes, la consommation a été plus élevée, d'où des rentrées de TVA, et les cotisations ont augmenté. D'ailleurs, les comptes publics étaient équilibrés à cette époque.

J'ai une question, mais vous pourrez y répondre par écrit, faute de temps. Ne pensez-vous pas que l'augmentation de la productivité, en permettant de produire autant avec moins d'heures de travail, explique en partie l'augmentation du chômage ?

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