Ce qu'ont fait le commissaire N et son collègue, au moment où ils ont agi, avec un matériel qui était le même que le nôtre – je crois qu'ils n'avaient même pas de casque qui, de toute façon, ne sert à rien face à une kalachnikov –, c'est techniquement, sur le plan policier, le maximum que l'on puisse faire. Le tir a été effectué au niveau de la porte d'accès à la salle. Ils étaient dissimulés mais pas protégés. Ils ont pu neutraliser le terroriste par surprise.
Dans le passage Saint-Pierre-Amelot, ni Laurent et son équipage ni moi et le mien ne pouvions progresser : nous y serions restés, c'est sûr.
Du côté de l'entrée principale, ce qu'ils ont fait était « nickel », si je peux me permettre. C'était ce qu'il fallait faire : tenter de neutraliser l'individu sans trop progresser. C'est pour cela qu'ils n'ont pas trop progressé dans la salle.