Intervention de Jean-Marc Falcone

Réunion du 21 mars 2016 à 14h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Jean-Marc Falcone, directeur général de la police nationale :

Vous l'avez bien compris : la FIPN n'est pas une structure pérenne : c'est une structure ad hoc, qui répond à un besoin.

Lorsqu'elle a été créée, il y avait le RAID, sept GIPN (groupes d'intervention de la police nationale) et la BRI de Paris. Le ministre de l'Intérieur de l'époque avait considéré que cette multitude de forces d'intervention indépendantes les unes des autres devait, en cas de tueries de masse ou de problèmes particuliers, pouvoir être mise à disposition des préfets – le préfet de police de Paris, mais aussi les autres préfets territorialement compétents.

C'est à cela que le document que vous avez mentionné fait référence : il fallait pouvoir créer une structure sous l'autorité du patron du RAID, qui est normalement le plus âgé dans le grade le plus élevé. C'est un contrôleur général de la police nationale qui a l'expertise lui permettant de prendre le commandement.

Dans le schéma d'intervention sur lequel nous sommes en train de mettre la dernière main, la question du mode de déclenchement de la FIPN est posée, au moins pour Paris intra-muros. Doit-il être automatique lorsque le RAID intervient sur Paris ? Doit-il toujours dépendre de la demande exprimée par le préfet de police ? Ou bien le DGPN doit-il prendre la décision ?

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