Intervention de Jean-Marc Falcone

Réunion du 21 mars 2016 à 14h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Jean-Marc Falcone, directeur général de la police nationale :

Non, il est resté identique.

Le recyclage consiste en trois tirs par an au minimum, soit 90 cartouches, et concerne tous les personnels qui doivent être formés.

S'agissant du pistolet-mitrailleur – c'est aujourd'hui le Beretta, mais la situation sera identique avec le nouveau modèle – l'habilitation en école est de six heures et 60 cartouches, et la réhabilitation se fait tous les ans, avec 30 cartouches, afin d'assurer un maintien en condition.

Ce volume de formation n'a pas baissé, et ne baissera pas dans le cadre de la nouvelle scolarité.

J'en viens à la répartition territoriale. Les forces d'intervention comprennent le RAID central, basé à Bièvres, et une antenne RAID dans chacune des six zones de défense – les GIPN ont été transformés en antennes RAID pour répondre au besoin d'un état-major commun. Par ailleurs, 336 fonctionnaires composent la BRI nationale de la police judiciaire auxquels s'ajoutent les BRI réparties sur l'ensemble des directions interrégionales de police judiciaire. Nous disposons aussi des 3 200 fonctionnaires des brigades anti-criminalité, qui sont réparties sur les 330 circonscriptions de sécurité publique et qui assurent le maillage de l'ensemble du territoire métropolitain et de l'outre-mer.

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