Monsieur le directeur général, quel était votre niveau d'information sur l'état de la menace terroriste entre le 7 janvier et le 13 novembre ? On entendait notamment beaucoup parler du risque d'attaques simultanées.
Avez-vous fait des propositions au ministre de l'Intérieur entre ces deux dates en matière d'organisation des services de police ? L'existence d'une note que le Premier ministre aurait eue en main au soir du 13 novembre, recommandant entre autres la déclaration de l'état d'urgence, a souvent été évoquée. Des mesures avaient-elles été envisagées ?
Ma troisième question peut appeler une simple réponse par oui ou non, mais c'est la plus difficile. Je connais l'histoire de la préfecture de police de Paris, et les raisons de son existence. Pensez-vous qu'il soit toujours d'actualité d'avoir, au sein de la Police nationale, un État dans l'État qui dispose notamment de ses propres services de renseignement ? Est-ce encore utile ?