Mon général, vous avez donné une information qui m'intéresse particulièrement : vous regrettez que la gendarmerie ne soit pas associée au plus haut niveau à la DGSI. Avec les militaires de la DGSE et de la DRM, vous êtes entre vous, même si c'est déjà une évolution. Que pourrait vous apporter une présence au sein de la DGSI ?
La question de la codirection du renseignement territorial se pose, à un moment où une vraie réflexion est menée sur le renfort qu'ils peuvent apporter. Vous avez cité l'exemple de Lunel pour valoriser le rôle des brigades, là où elles sont, et prôner une fluidification de l'information. À une époque, l'information se faisait dans un sens mais il n'y avait pas beaucoup de va-et-vient. Comment ces évolutions se passent-elles concrètement ?
Les assignations à résidence et autres décisions administratives, qui se multiplient, ne concernent pas seulement les villes. En tant que gendarmes, comment êtes-vous préparés à y faire face ?