Je connais bien l'opération Harpie, qui ne consiste pas à faire travailler ensemble les policiers et les militaires, mais à intégrer les gendarmes à une chaîne de commandement militaire. À l'échelle de Paris, des dizaines de milliers de policiers sont déployés dans le cadre d'une forte activité de sécurité générale. Il me paraît difficilement concevable de mettre en place un centre de coordination permanent, qui n'aurait vocation à coordonner l'action des policiers et des militaires que dans les cas très exceptionnels où l'on sort du cadre de l'activité de sécurité générale pour entrer dans celui de la gestion d'une situation de crise.