Intervention de Jean-Luc Laurent

Réunion du 21 mars 2016 à 14h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

La sollicitation intensive de nombreuses unités de l'armée de terre dans le cadre des opérations de Sentinelle, visant à appuyer les forces de sécurité intérieure et à rassurer la population, a des conséquences sur le moral des troupes – même si des efforts sont faits afin d'améliorer la coordination entre les effectifs militaires et ceux des forces de sécurité intérieure. Un dispositif interministériel a-t-il été mis en place afin d'assurer une coordination des unités présentes sur le terrain, mais aussi des autorités civiles et militaires ?

En termes de communication, existe-t-il, en plus du contact physique sur le terrain, des réseaux d'information communs destinés à faire remonter ou redescendre l'information ?

En ce qui concerne le retour d'expérience, pouvez-vous nous préciser quel a été le niveau d'activité de Sentinelle depuis sa mise en place, c'est-à-dire le nombre de fois où des militaires ont dû intervenir, et quel est le coût du dispositif – qui, sur le plan budgétaire, représente une ligne particulière ?

Enfin, j'ai tendance à considérer que l'armée a plutôt vocation à intervenir en dehors de nos frontières. Que pensez-vous de l'idée consistant à soulager les 7 000 personnels de l'armée des missions qu'ils accomplissent sur le territoire national, en faisant davantage appel à la réserve ?

Je pourrais vous parler du fort de Bicêtre, situé sur ma circonscription et abritant des unités qui contribuent largement au dispositif Sentinelle, mais je ne voudrais pas monopoliser la parole trop longtemps, aussi me contenterai-je d'évoquer ce sujet avec le général, directeur central, présent sur le site.

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