Intervention de Annick Le Loch

Réunion du 8 décembre 2015 à 8h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Le Loch :

Je vous fais confiance, monsieur le secrétaire d'État, pour négocier dans les meilleures conditions possibles les TAC et quotas, comme les années précédentes. Le moratoire et la réduction drastique de la pêche au bar suscitent des inquiétudes pour les petits métiers. J'ai eu l'occasion de rencontrer l'association des ligneurs de la pointe de Bretagne, ainsi que la plateforme de la pêche côtière. Ainsi que cela a été exprimé dans la position du comité national des pêches, ils souhaitent que vous défendiez un moratoire de deux mois. Les ligneurs de la pointe de Bretagne ne pêchent pas au moment de la reproduction, et ce depuis quinze ans ; deux mois, cela ne ferait donc qu'un mois supplémentaire. La pêche au bar représente plus de 80 % de leur activité, et ils ne peuvent se retourner vers d'autres pêches. La position française est minoritaire en Europe. Les Anglais, notamment, sont pour une interdiction de six mois. Est-il envisageable d'obtenir un moratoire de deux mois ? De même, peut-on envisager une dérogation pour cette catégorie qui agit de façon durable depuis des années ?

Enfin, pourquoi cette barrière au 48e au niveau de la pointe de Bretagne ? Pourquoi couper en deux l'océan Atlantique, avec au sud, dans le golfe de Gascogne, une absence de contraintes ? N'est-il pas temps de prendre des mesures un peu plus contraignantes, pour que l'on n'ait pas demain à adopter des décisions trop drastiques pour les pêcheurs ?

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