La question de la prolongation de la durée de vie des réacteurs a été traitée dans le cadre de la commission d'enquête relative aux coûts de la filière nucléaire. La première idée qui vient à l'esprit est en effet de prolonger de dix ou vingt ans la durée d'exploitation des réacteurs, qui, aux États-Unis, peut atteindre quatre-vingts ans ; il y a une exception française dans ce domaine. Je rappelle que c'est l'Autorité de sûreté nucléaire qui autorise la prolongation des réacteurs – des simulations ont d'ailleurs montré qu'un amortissement sur une période plus longue faisait chuter le coût du nucléaire. De toute façon, même si on voulait les arrêter, on ne pourrait pas.