Au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, nous nous sommes réunis le 2 septembre à Londres pour évoquer les priorités : nous avons senti que les besoins de réassurance étaient considérables à l'est, notamment pour les pays baltes. Il est donc indispensable que nous soyons clairs sur la stratégie politique et que ces besoins de réassurance militaires aillent de pair avec un renforcement de la démocratie. Si la France est assez claire sur l'absence d'option militaire, il y a une divergence d'appréciation entre les voisins de la Russie et les autres pays. Il est important que nous retrouvions une unité européenne sur ce sujet.
Que pensez-vous du partenariat transatlantique, alors qu'on est passé du pivot américain à un rééquilibrage ? Les menaces cernant l'Europe, de l'Ukraine au Sahel ou au Moyen-Orient, peuvent-elles entraîner les Américains à s'investir davantage sur notre continent ?
Enfin, peut-on espérer une plus grande coopération européenne s'agissant des forces de réactivité ? Et peut-on passer des principes affichés à une réalité opérationnelle ?