Cet enthousiasme européen, fort et réel, doit aussi tenir compte de la place absolument incontournable de la Russie. Cela impose un équilibre et une mesure dans les avancées dont nous peinons parfois, ici, à percevoir les subtilités. Je pense notamment à la question sensible de l'adhésion à l'OTAN, sur laquelle les sociaux-démocratiques font preuve d'une prudence révélatrice en nuance à l'impatience des libéraux.