Intervention de Charles de La Verpillière

Réunion du 10 février 2015 à 17h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de La Verpillière, co-rapporteur :

J'ai ressenti dans l'ensemble des questions qui ont été posées un certain scepticisme. Le problème est tellement considérable que l'on peut douter que l'Union puisse mener une politique ferme, complexe et globale. Cela nous ramène effectivement aux racines de l'Union qui est, dans son histoire et dans ses gênes, plutôt économique. S'agissant des questions qui impliquant la force, nous voyons que l'Union patine un peu en matière de défense et que la coopération policière et le contrôle des frontières sont moins au coeur de ses traditions. L'Union demeure en outre dominée par les pays du Nord pour qui ces questions ne sont pas les préoccupations majeures.

Mais il doit y avoir une politique européenne de lutte contre l'immigration irrégulière et nous pouvons l'améliorer. L'Union peut notamment apporter des moyens et jouer un rôle avec les pays tiers. L'Europe sera par ailleurs beaucoup plus à l'aise s'agissant des politiques de développement et d'aide au développement, par exemple en matière d'éducation, dans les pays d'origine.

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