Dans l'affaire de l'Hypercacher, après discussion avec le ministre qui s'était rendu sur place, la priorité d'intervention m'avait été donnée. Je l'avais réclamée parce qu'il y avait une vingtaine d'otages, vingt-six, en réalité, alors que les Kouachi n'en détenaient pas – la personne qui s'était cachée n'a jamais été prise en otage. Cela avait été décidé en concertation avec mon collègue chef du GIGN, avec qui j'ai des rapports étroits et excellents. Un premier go between entre le GIGN et le RAID était assuré par la présence à Dammartin d'une équipe de négociation du RAID qui, disposant d'éléments intéressants susceptibles de servir à la négociation, était venue renforcer celle du GIGN.