Intervention de François Lamy

Réunion du 9 mars 2016 à 16h15
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Lamy :

Pourquoi les forces d'intervention, que ce soit le RAID, la BRI ou le GIGN, n'utilisent pas d'armes non létales ? Je pense notamment aux gaz lacrymogènes. À Dammartin, à la différence de l'Hypercacher, il n'y avait pas d'otage. Les interventions étaient de nature différente. Donc, pourquoi ce choix ?

Vous dites ne pas connaître vos objectifs lorsque vous partez en intervention, mais vous aviez tout de même des éléments sur Coulibaly, ses antécédents. Comment les avez-vous eus ? Comment s'organise votre mode d'information ? Qui vous les donne, ou ne vous les donne pas, suivant les interventions ?

Plus généralement, selon vous, le fait de ne pas être avertis en amont, notamment par les services de renseignement, de l'état de la menace réelle à laquelle vous pourriez être confrontés, ne constitue-t-il pas une difficulté ?

Par ailleurs, n'est-ce pas un problème de ne pas disposer, dans ce pays, d'une base de données recensant les plans de tous les équipements recevant du public, centres commerciaux compris ? Lors d'une précédente rencontre, vous nous aviez fait part de votre inquiétude s'agissant de ce qui s'était passé à Nairobi et de la nécessité pour vous d'avoir ces plans. Ne faudrait-il pas aller jusqu'à rendre obligatoire, pour chaque établissement recevant du public, de communiquer ses plans à une base de données, et à les actualiser régulièrement ?

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