La BRI est une unité de police judiciaire qui fait de l'intervention. Elle est composée de valeureux et courageux combattants qui sont allés au feu. À titre personnel, je ne suis pas persuadé qu'aujourd'hui on puisse pratiquer les deux métiers.
Les relations avec la BRI sont bonnes. Quelques jours avant les événements, nous avons même signé un protocole d'accord pour travailler avec elle sur un ensemble de formations afin de développer des complémentarités. Dans le cadre de ce protocole, la BRI sera amenée à spécialiser des personnels dans l'intervention, ce qui n'est peut-être pas son dogme aujourd'hui, sachant qu'elle souhaite continuer à faire à la fois du judiciaire et de l'intervention. Le problème n'est donc pas d'ordre relationnel. Ce qu'il faut, c'est que nous puissions nous rencontrer sur des terrains identiques dans le domaine professionnel. Aujourd'hui, nous rencontrons plus facilement le GIGN que la BRI parce nous parlons de la même chose, nous sommes deux unités nationales qui ne font que de l'intervention, et nous nous retrouvons aussi dans les forums internationaux.