Ce n'est pas par ego démesuré que je souhaite avoir le commandement, c'est parce que cela me permet d'organiser mes postes de commandement opérationnels (PCO), de me reposer sur des personnels du RAID que je connais et qui travaillent sur ces PCO, d'organiser la noria des services de santé – nous travaillons avec des médecins, comme la BRI. Bref, cela me permet d'avoir une visibilité sur l'ensemble de l'opération.
Je le répète, lorsque nous sommes arrivés, le massacre était perpétré. Les otages que nous avons sauvés n'étaient plus sous la menace directe des terroristes, sauf ceux de l'étage que la BRI a délivrés. J'ai néanmoins eu le sentiment de subir cette opération bien qu'il n'y ait pas eu de dégâts collatéraux. De fait, quelque chose ne va pas lorsqu'un groupe spécialisé de compétence nationale se met à la disposition d'un groupe non spécialisé de compétence locale.