Intervention de Pierre Lellouche

Réunion du 9 mars 2016 à 16h15
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

S'il y a un préfet, il n'a pas assumé le commandement. Car, enfin, comment se fait-il que l'unité spécialisée de lutte antiterroriste ne soit pas prévenue ? Si vous apprenez la nouvelle à la télévision, c'est qu'il n'y a pas de centre de commandement qui alerte les unités compétentes. Comment se fait-il que personne ne vous demande de vous rendre à Paris, et que vous décidiez d'y aller de votre propre initiative ? Qu'une fois sur place, ce soit à vous de coordonner, au mieux, les opérations avec votre homologue ? C'est bien qu'il n'y a pas de centre de commandement et que personne n'assume le commandement.

Comprenez-moi bien, je ne formule ni accusation ni mise en cause ; je me demande comment éviter que ne se reproduise la même chose la prochaine fois. Je constate que les terroristes qui ont mitraillé dans le quartier ont pu partir. Vous n'y êtes pour rien, mais où étaient les unités de police ? Il n'y a pas d'intégration de la riposte dans une ville comme Paris, où entrent trois groupes armés et d'où certains terroristes repartent ensuite.

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