C'est le commandant du GIGN qui a tenté de joindre le chef de la BRI.
Colonel Hubert Bonneau. Le soir du 13 novembre, des informations nous remontent rapidement, car nous avons des personnels engagés dans la protection de l'équipe d'Allemagne de football au Stade de France. Puisque les événements ont lieu dans Paris, je tente alors de joindre, le patron de la BAC-BRI.
Je suis mis en alerte à 22 heures 26 et je reçois, de la direction des opérations et de d'emploi de la gendarmerie, l'ordre d'engagement à 22 heures 40. Je suis présent à Paris à 23 heures 10, et une première vague du GIGN arrive à 23 heures 20, puis une seconde à 23 heures 40 – quarante personnels. Dès que je quitte Satory, à 22 heures 40, j'ai le réflexe d'appeler le patron du RAID, pensant que nous sommes, comme au mois de janvier, en configuration FIPN. Jean-Michel Fauvergue m'indique qu'il se rend à Paris, mais n'est pas en mesure de me faire un état de la situation. Je l'informe que je me rends à la caserne des Célestins.