Intervention de Général d'armée Denis Favier

Réunion du 9 mars 2016 à 16h15
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Général d'armée Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale :

Aurait-il pu aider, grâce à ses compétences en matière de soins de proximité ? Peut-être, du fait que, ayant travaillé pendant des années aux côtés des forces spéciales en Afghanistan, nous avons des gendarmes qui sont équipiers mais peuvent aussi poser un garrot. Quoi qu'il en soit, nous n'étions pas au Bataclan, et nous ne sommes pas à même de mesurer quel aurait été l'impact de notre présence.

En revanche, nous devons tirer les conséquences des événements : dans le cadre du schéma national d'intervention, les unités qui détiennent les capacités doivent pouvoir s'engager très rapidement à partir de leur base pour apporter une aide significative où elle est nécessaire. Nous avons débriefé ces points avec le ministre, les directeurs de la police et le préfet de police. À partir du 23 novembre, durant toutes les fêtes de fin d'année, une équipe du GIGN maîtrisant des capacités rares, notamment en matière d'explosifs, a été installée en permanence dans la caserne des Célestins, pour être en mesure de s'engager en tout point de Paris avec la BRI. Il nous a également été demandé de constituer des équipes souples et mobiles, qui puissent se rendre très rapidement dans la capitale avec des véhicules puissants. Nous sommes aujourd'hui en mesure d'engager ces petites structures.

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