Nous n'évoquons actuellement que 3 % du travail des unités en question. Pour les 97 % qui restent, le travail s'effectue dans la zone de compétence avec l'arrestation d'individus recherchés dans le cadre d'enquêtes judiciaires, la neutralisation de forcenés…
Pour le haut du spectre, les choses sont évidemment extrêmement complexes. Prenons l'exemple de l'avion : depuis 1994, on ne passe plus par la porte pour entrer dans un avion, il faut être capable d'y pénétrer autrement. Le GIGN dispose de cette expertise – ce qui signifie qu'il peut aussi pénétrer dans un bateau, un train, un métro, un tramway ou des bâtiments de grande hauteur. S'il y a une situation de prise d'otages à La Défense, il faut être en mesure de prendre pied sur le sommet d'une tour et de descendre étage par étage, en faisant des trous à l'explosif dans les plafonds sans dommages collatéraux. Ce sont ces capacités que la gendarmerie apporte dans le pot commun. Il ne s'agit pas de partager les capacités, mais de les mettre à disposition.