Nous parlons de crises différentes, à la fois en termes d'espace géographique et en termes de temporalité. La crise du 13 novembre est subite et violente. Elle produit un effet de sidération et se déroule dans un temps bref. La crise du mois de janvier a duré plusieurs jours. Autant nous parvenons à structurer très fortement notre action sur la durée en janvier afin de bâtir une véritable manoeuvre avec des recherches opérationnelles, autant, au mois de novembre, il nous faut instantanément construire une manoeuvre de circonstance pour reprendre l'ascendant. C'est beaucoup plus difficile. Tout se passe en trois heures, ce qui exige une réaction immédiate. Dans cette cinétique, la planification des opérations est très difficile. Cette réflexion est bien évidemment intégrée dans les travaux en cours relatifs au schéma national d'intervention.