Coulibaly. Son cas était traité par nos collègues de la police judiciaire et aucun indice ne laissait soupçonner que l'intéressé, en tout cas à notre connaissance, était impliqué dans des projets d'attentat terroriste.
Les frères Kouachi, quant à eux, nous les connaissions, et ils ont fait l'objet d'une très longue surveillance – même s'il nous a été difficile de savoir lequel des deux s'était rendu au Yémen. Je rappelle que les moyens dont nous disposions à l'époque étaient très simples : écoutes téléphoniques, surveillance physique et données de connexion. Nous n'avions aucun moyen de renseignement intrusif pour pouvoir agir.