Si je prends l'exemple d'Omar Mostefaï et celui du retour d'Abaaoud, nous nous trouvons, au fond, dans une catch twenty two situation (situation sans issue), pour parler comme les Américains : si la personne est mise en examen, elle ne peut pas être mise sur écoute ; si elle n'est pas judiciarisée, faisant l'objet d'une simple fiche S, vous ne pouvez pas l'empêcher de sortir du territoire ; et si elle est identifiée comme une menace mais que cette personne se trouve à l'extérieur du territoire, vous ne pouvez pas l'empêcher de rentrer. Je ne vois qu'une solution : soit vous avez l'autorisation légale d'intercepter les gens que vous avez fichés, ce qui n'est pour l'instant pas le cas…