Monsieur le commissaire, j'ai le sentiment, qui n'est pas nécessairement partagé par tous les membres de la commission d'enquête, qu'il y a eu une véritable volonté de la BRI de conserver la direction de cette opération alors que l'ampleur de l'attaque aurait pu justifier que « l'antigang » en laisse la direction à une unité spécialisée dans ce type d'attaque. Nous avons entendu parler d'une sorte de « guerre des polices » – qui peut aussi éventuellement constituer une forme de saine émulation entre services. Je ne dis pas que la BRI a mal fait son travail, mais n'avez-vous pas le sentiment qu'il y a eu une espèce de concurrence entre les services ?