Dans une tuerie de masse, il faut agir immédiatement. Le schéma national d'intervention organise l'immédiateté de l'intervention. Une unité doit d'abord « fixer » la situation. Au Bataclan, un commissaire de la BAC 75N est intervenu le premier : il a abattu l'un des terroristes, ce qui a mis fin à la tuerie. Ensuite, il faut « réduire » définitivement la crise, ce qui ne relève pas des forces d'intervention intermédiaire – BAC, PSIG, pelotons d'intervention d'escadron de gendarmerie mobile ou CRS (SPI-4G). L'unité d'intervention spécialisée – GIGN, RAID, BRI – disponible la plus proche intervient alors rapidement, avant que ne s'organise éventuellement par la suite une reprise de commandement. En fait, c'est la chronologie qui guide l'organisation des opérations.