Nous avons constaté, lors de la dramatique soirée du 13 novembre, en particulier au Bataclan, que la coordination entre police et gendarmerie devait, à un moment donné, pouvoir s'incarner. Concrètement et opérationnellement, elle ne peut être endossée, place Beauvau, que par le ministre lui-même. Physiquement, personne d'autre ne peut donner d'ordres à la fois au DGPN et au DGGN. Je suis surpris que le schéma d'intervention n'explicite pas de façon plus précise la part de responsabilité que le ministre prendra en cas de crise majeure se déroulant simultanément en plusieurs points du territoire.