La modification, en avril dernier, de la doctrine d'intervention par le schéma national démontre qu'il a fallu attendre les attentats en France, en particulier ceux de novembre, pour adapter notre outil opérationnel alors que d'autres attentats de masse avaient eu lieu à l'étranger – y compris dans des pays européens – et que nos services de renseignement n'étaient pas avares d'avertissements au sujet de la menace.
S'agissant des structures des unités d'intervention spécialisée, on peut comprendre qu'il existe des statuts différents et des histoires spécifiques. Mais pourquoi n'avoir pas organisé un commandement unique ? Nous souhaitons effectivement vous emmener sur ce terrain, car cette solution résoudrait toutes les questions de coordination. Un gendarme et un policier pourraient diriger ces forces à tour de rôle – de la même façon que le chef d'état-major des armées est alternativement issu de l'armée de l'air, de l'armée de terre et de la marine.
Par ailleurs, avez-vous tiré d'autres conséquences des événements de 2015 que celles traduites dans le schéma national d'intervention ?