Si je suis là pour défendre les intérêts des entreprises de travaux publics, mais penser que nous ne soutenons l'écotaxe que pour faire valoir des intérêts de cette nature n'est pas imaginable.
Je ne suis d'ailleurs pas un défenseur de l'écotaxe pour elle-même : je dis simplement qu'elle devait permettre de financer des infrastructures. Et je rappelle que l'AFITF devait être alimentée par les dividendes des sociétés d'autoroutes.
Sur 220 000 ponts routiers en France, on en met un « hors service » chaque jour par manque d'entretien. En outre, la durée de coupure d'électricité, atteint maintenant 70 minutes par an et par abonné, elle a augmenté de 30 % entre 2012 et 2013. Nous avons donc de réels besoins à satisfaire.
Or on sait que le développement des travaux publics conditionne depuis longtemps celui de notre pays. Je suis donc d'accord pour réfléchir à un financement global des infrastructures : encore une fois, je ne défends pas l'écotaxe dans le seul but de servir les intérêts de nos seules entreprises !