Si je vous ai bien compris, monsieur Carcillo, il se forme, sur le terrain, un accord tacite entre l'employeur et ses collaborateurs, entre le volume de travail disponible pour l'entreprise et le volume de rémunération disponible pour les salariés.
En tant que législateurs, nous sommes interpellés par le coût de ces dispositions de réduction du temps de travail pour les finances. Je le situe sur deux plans : l'application de la RTT dans les services publics, d'une manière générale, que le Centre d'analyse stratégique estime à 10 ou 12 milliards ; et les allègements de charges sociales qui sont venus compenser les hausses induites par la RTT, qui représentent aussi un coût, que l'on évalue autour de 20 milliards.